Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Rêves d'évasion
Rêves d'évasion
Publicité
31 août 2011

L'Homme qui voulait vivre sa vie, Douglas Kennedy

Douglas Kennedy est un auteur américain dont l'oeuvre L'Homme qui voulait vivre sa vie lui a accordé une renommée internationnale. Bernard Cohen a fait un travail de traduction remarquable pour en offrir une excellente version française.

Ce livre a donné lieu à un film du même nom en novembre 2010, par Eric Lartigau, réalisateur de Prête-moi ta main (2006).

Ce roman narre l'histoire d'un homme désabusé par sa vie, ayant accepté de suivre une voie qu'on avait tracé pour lui, bien que différente de celle dont il rêvait. Dès les premières pages, le lecteur peut lire que son couple bat de l'aile. Il ne sait que faire lorsqu'il commet l'irréparable et force son destin. S'ensuit une fuite éperdue, l'adoption forcée d'une nouvelle identité, et la révélation d'un destin qui s'épanouit malgré lui.

Compassion, horreur, suspense; ce livre s'adresse majoritairement aux adultes ayant déjà dû faire face aux épreuves de la vie tout en s'imaginant : "et si je partais, n'importe où?".
Cela dit, les plus jeunes (à partir de 20 ans) pourront apprécier également, malgré la lenteur des 130 premières pages.

 

Citations extraites de ce livre :

  • "[...]au-delà du rêve d'évasion, auquel nous ne renonçons jamais, il y a aussi l'attrait irrésistible des responsabilités : la carrière, la maison, les scrupules parentaux, les dettes, tout cela nous remet sans cesse les pieds sur terre, nous offre cette sécurité tant recherchée, nous donne simplement une raison de sortir du lit le matin."
  • "J'avais capitulé. Je m'étais dégonflé. J'avais baissé la culotte. Et pourquoi ? Parce que c'était plus simple ainsi, plus raisonnable, A moins d'être prêt à se faire cataloguer comme le raté total, quelqu'un à qui on a donné toutes les chances et qui n'a pas été capable de "réussir"."
  • "On ne choisir pas le bon moment, on tombe dessus."
  • "Le moment où l'on découvre qu'il n'y a plus d'avenir devant soi, plus de choix possible, même plus le rêve de changer de vie."
  • "Je demeurerais prisonnier de moi-même."
  • "L'angoisse de la perte (...). Ca te conduit à penser que tout est fragile, que tout n'a qu'un temps. Tu finis par douter du bonheur, douter que ça puisse exister. Et chaque fois qu'il t'arrive quelque chose de bien dans ta vie, tu sais que ça ne restera pas, qu'on va te le reprendre à un moment ou un autre."

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité